A Touch of Sin de Jia Zhangke primé !

Par LBP

Du 25/11/2013

Pour sa virtuosité formelle, sa portée contemporaine et l'intensité de son propos,

Pour son questionnement radical d'une société en plein bouleversement,

Pour sa puissance symbolique qui offre une large liberté d'interprétation aux spectateurs,

Pour la force des personnages féminins,

Pour le regard - non dénué d'humour - qu'il porte sur la dignité humaine,

Pour sa capacité à embrasser les territoires,

Nous avons choisi à l'unanimité de primer un film qui, nous l'espérons, saura toucher toutes les jeunesses du monde.

Le Prix fiction du jury étudiantE du 24e Festival du film d'Histoire de Pessac (France) est décerné à Jia Zhangke pour 天注定 A Touch of Sin !

Le jury (présidé par Thomas Lacoste) :
Aurélie Ferrasse
Charline Gachie
Cécile Pochard
Mélanie Sargeac
Manon Séval

Le film sortira dans toutes les bonnes salles françaises le mercredi 11 décembre 2013.

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La LDH soutient le film documentaire « Notre monde » de Thomas Lacoste

Par La ligue des droits de l'Homme

Du 07/05/2013

Il est probable que pour nous, à la LDH, c’est le film de l’année : celui que, malgré sa durée, toutes les sections devraient voir et montrer pour donner envie à chacun de faire de la politique. La faire comme nous concevons de la faire, autrement et collectivement. « Ne jamais s’arrêter de monter », écrit Marie Ndiaye, dont un récit lu par la comédienne Marianne Denicourt scande ce film à la fois réaliste et utopique, politique et, oui, poétique.

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La politique autrement

Retour sur Notre Monde

Par Bellini Roxane

Du 06/05/2013

Huffington Post le 6 mai 2013

 

Lorsqu'on évoque l'incendie qui a dévasté l'année dernière sa maison et sa bibliothèque, Thomas Lacoste tourne la tête, dérobe son regard et l'on comprend ainsi que la douleur est encore présente mais qu'il ne souhaite pas s'y attarder... Sur les cendres de ce drame personnel, le cinéaste engagé a cependant réussi à construire un film lumineux, intelligent et généreux : « Notre monde ».

Ce serait trop réducteur de dire qu'il s'agit d'un documentaire, une séries d'entretiens avec une quarantaine d'intellectuels sur l'état actuel de notre société et leurs propositions concrètes pour l'améliorer. Ce qui, en soi, est déjà un programme intéressant.

Mais ce serait oublier que Thomas Lacoste est artiste avant tout et que l'esthétique de son film en fait un objet d'art sensible et chaleureux, intime et accueillant, propice à susciter l'émotion autant que la réflexion. Cette « unique phrase cinématographique chorale » comme il définit lui-même son film, cette « phrase-monde qui nous regarde » et qui s'adresse à tous, est le reflet d'un cinéma qui « danse sur les frontières ». A l'image de son auteur qui construit des ponts entre les arts et la pensée critique depuis deux décennies, à travers livres, revues, films et festivals, pour inviter les hommes et les femmes libres, les « passants ordinaires », à former une « bande passante» afin de résister et combattre ensemble « les inimitiés nationales et la défiance généralisée » - ravages d'une société dominée par la finance.

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